colombier
1764 – Jacques Nicolas Bellin de Trigand
Jacques Nicolas Bellin de Trigand et l’ingénieur Fortin
« Il me paroist que la moindre négligence dans la recherche des moyens est plus à craindre et seroist plus blâmable, que ne le seroit la Collection, même inutile, des différentes preuves ou Inductions » J.N. Bellin
La toponymie des cartes de Fortin-Bellin de 1764 et de 1782 est quasiment identique. Sur Saint-Pierre un nombre non négligeable de toponymes d’origine anglaise, traduits en français[i], sont repris et accompagnent une toponymie plus ancienne[ii]. Il suffit de rapprocher la carte de 1763 de Saint-Pierre et Miquelon avec celle de James …
Lire la suite1721 – William Taverner
En 1721, à Londres, apparaît la première carte imprimée de Saint-Pierre. Il s’agit d’une petite carte publiée dans l’English Pilot, un manuel de navigation en langue anglaise. L’auteur, William Taverner, capitaine Terre-Neuvien leva cette carte en 1714
- Ifland of St Peters : Saint-Pierre.
- St Peters : Petit Saint-Pierre.
- Doggs I : Ile aux Marins, ancienne Ile aux Chiens
- Columba I : Grand Colombier.
1694-96 – Jacques Simon de Belleorme PLAN DES ISLES DE ST PIERRE
1694-96 – Jacques Simon de Belleorme PLAN DES ISLES DE ST PIERRE Sc91 439
Voir cette carte sur le site Gallica.BNF.fr
En 1694 Brouillan, gouverneur de Plaisance, nomme un commandant à Saint-Pierre. Après avoir pensé nommer le baron de Lahontan, il change brusquement d’avis en y nommant un propriétaire important d’origine malouine, Simon de Belleorme
Liste des toponymes de la carte de Belleorme.
- Isle de St Pierre
- Hauvre de Barre : le Barachois de Saint-Pierre. L’usage du terme Barre est intéressant et provient peut-être de l’ancien français qui signifie obstacle, empêchement[i]. On peut aussi supposer qu’il s’agit de
169x – Plan de lisle de St pierre et de La baye de miquelon
Le Plan de lisle de St pierre et de La baye de miquelon comporte très peu d’éléments toponymiques et se cantonne à représenter le Barachois de Saint-Pierre de la passe du sud-est au Colombier. La date et l’auteur de cette carte sont malheureusement inconnus. Le tracé est brouillon et le profil côtier est déformé.
Carte du haut
- Passage du suest : Passe du sud-est
- Le barachois : le Barachois
- St pierre : Saint-Pierre
- Chafaus : Chaffauds
- Le colombier : le Grand Colombier
- ille verte : Ile Verte
Carte du bas
- baye de miquelon : Anse de Miquelon
- cap miquelon :
1579 – Toponymie des textes d’Hoyarçabal
Toponymes recensés dans les textes de Martin de Hoyarçabal.
- Les Isles de sainct Pierre : Iles Saint-Pierre
- S. Pierre : Saint-Pierre
- Colombeire : Grand Colombier
- Ile Dargentine : Ile Verte?
- pertuis de Miquetõ : Anse de Miquelon
- pertuis de Micquelle : Anse de Miquelon
L’histoire du Grand Colombier
Depuis quelques mois, chasseurs et naturalistes s’opposent sur un projet de réserve naturelle autour de ce grand îlot escarpé. Si le Grand Colombier est aujourd’hui un véritable sanctuaire avec son propre écosystème ainsi qu’un lieu de grande liberté, qu’en est-il de son histoire ?
De fait, le nom Colombier est l’un des plus anciens de l’archipel, plus vieux que ce que nous savons du nom même de Miquelon ! « Et du cap de Ratz jusques aux isles de sainct Pierre y a quarente lieues. Et si vous voullez aller par le destroict des Bretons, passerez a bort du Coulombier…
Lire la suiteLes pionniers de la photographie à Saint-Pierre et Miquelon
Beaucoup de gens de l’archipel se passionnent pour les vieilles photos et cartes postales de l’archipel. Roger Etcheberry, qui a largement fourni la bibliothèque du Grand Colombier, a proposé à Patrick Dérible de retaper intégralement son Livre « Les pionniers de la photographie à Saint-Pierre et Miquelon » et d’en faire un fichier téléchargeable. C’est désormais chose faite, un grand merci à Patrick Dérible et Roger Etcheberry pour ce précieux document.
179x – François René de Chateaubriand, Génie du Christianisme
Chapitre VIII –
OISEAUX DE MERS; COMMENT UTILES A L’HOMME
QUE LES MIGRATIONS DES OISEAUX SERVAIENT DE CALENDRIER AUX LABOUREURS DANS LES ANCIENS JOURS
Les oies, les sarcelles, les canards, étant de race domestique, habitent partout où il peut y avoir des hommes. Les navigateurs ont trouvé des bataillons innombrables de ces oiseux jusque sous le pôle antarctique et sur les côtes de la Nouvelle-Zélande. Nous en avons rencontré nous-mêmes des milliers depuis le golfe Saint-laurent jusqu’à la pointe de l’isthme de Floride. Nous vîmes un jour aux Açores une compagnie de sarcelles bleues, que la lassitude contraignit de s’abattre …
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