1892 – Lettre de M F. Couturier
Les haines qui depuis trois ans s’accumulaient contre moi ont enfin pu se donner carrière.
Condamné à trois mois d’emprisonnement, destitué de mes fonctions d’agréé, ayant tout à craindre de mes ennemis, je m’exile volontairement de ce pays qui m’a donné de si solennels témoignages de confiance et auquel j’ai voué une reconnaissance profonde, non moins qu’un inébranlable attachement.
C’est avec tristesse que je pars. On ne quitte pas sans un serrement de cœur, une population loyale, honnête et laborieuse dont on a défendu les intérêts, appuyé les revendications, soutenu les vœux et qui vous a …
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