Nous partîmes en suivant le littoral dans la direction du nord-est. Toute cette côte était plus belle, plus accessible et dépourvue de forêts. A l’intérieur, il y avait de hautes montagnes qui allaient en décroissant vers le rivage.
Après avoir navigué entre le Subsolain (vent d’est) et l’Aquilon (vend du nord, nord-est) pendant cent cinquante lieues, nous approchâmes de cette terre que découvrirent jadis les Bretons et qui se trouve par 50o.
Ayant épuisé toutes les ressources du bord ainsi que nos vivres et découvert plus de sept cent lieues de terres nouvelles, nous nous ravitaillâmes en eau et en bois et délibérâmes de retourner en France. …Janus Verrazanus.