« Il y a l’isle de St-Pierre éloignée de 4 à 5 lieues de la grande terre et de Plaisance 50 laquelle a un fort bon port où l’on peut faire un fort pour la seurté des habitants de l’isle de Grouezelle qui défendroit l’entrée et mettroit à couvert 12 à 15 habitants qui vaudroient mieux que Plaisance, le poisson y estant d’ordinaire en plus grande abondance. 12 à 15 navires dans le temps de paix y vont faire la pesche et c’est le lieu où les Malouins et les Granvillois négocient et font pesche […] Il y a aussy une île appelée Miclon éloignée de St-Pierre de 5 lieues très bonne pour la pesche « .
Source : Charles de la Morandière, Histoire de la pêche française de la morue dans l’Amérique Septentrionale (Paris 1962), , I. 436.