Les aléas climatiques et les événements météorologiques d’envergure sont indissociables de l’histoire des îles Saint-Pierre et Miquelon. Dès les premières explorations, les Européens ont constaté qu’à latitude égale, le climat ne correspondait absolument pas aux normes européennes. Saint-Pierre-et-Miquelon n’a ni le climat, ni la météorologie de Nantes, Terre-Neuve n’est pas l’Irlande, le Pays basque et l’Aquitaine n’ont rien à envier à la Nouvelle-Écosse.
Mais qu’en est-il des fluctuations climatiques à travers les siècles sur les deux rives de l’Atlantique ? Et quels sont les événements météorologiques majeurs qui ont frappé l’archipel au cours des 500 dernières années ? Selon les paléoclimatologues, trois périodes de faible intensité solaire auraient contribué à des refroidissements sensibles du climat dans l’hémisphère nord. Ces trois périodes se trouvent au sein d’une époque climatique, généralement plus froide, dénommée le petit âge glaciaire, qui aurait sévi entre 1300 et 1850.
Tendances climatiques majeures
Le minimum de Spörer [1460 et 1550], découvert rétroactivement grâce aux études des arbres, il est très peu documenté dans les archives, récits et observations contemporaines. Ce minimum correspond aux périodes d’explorations européennes de l’Amérique du Nord. À St Pierre, Miquelon et les îles avoisinantes, la pêche n’est que saisonnière, aucun écrit n’évoque la moindre tentative de colonisation ni la présence d’hivernants.
Le minimum de Maunder [1656 et 1715], est quant à lui mieux connu, d’autant plus qu’à l’époque, les relevés astronomiques, incluant le nombre de tâches solaires, est parfaitement documenté. Ce minimum climatique est en plein milieu du petit âge glaciaire. Aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon, le minimum de Maunder correspond à la période de l’installation des premiers hivernants aux îles et l’installation d’habitations plus conséquentes autour du Barachois de Saint-Pierre et de l’île aux Marins. La fin de ce phénomène climatique coïncide avec l’abandon de la colonie de Plaisance et des établissements Français à Terre-Neuve, avec le traité d’Utrecht.
Le minimum de Dalton [1790 et 1830] correspond à la fin de la seconde rétrocession des îles, la Révolution française, la déportation de 1793-1794 et la rétrocession définitive des îles en 1816. Le contexte climatique fut particulièrement mauvais en 1816 suite à une éruption volcanique majeure en Indonésie : l’année sans été.
Événements météorologiques exceptionnels
Outre ces fluctuations climatiques majeures, il existe un certain nombre d’événements climatiques d’importance qui ont été documentés dans la région de l’archipel et de Terre-Neuve à partir du milieu du XVIIIe siècle.
Nous ne savons rien en revanche des ouragans et tempêtes majeures précédent cette époque, sauf qu’une tempête d’envergure a ouvert la dune de Miquelon-Langlade avant les relevés cartographiques de 1763 effectués à la fois par Fortin et Cook.
- Ouragans qui ont peut-être ouvert le cordon dunaire de Miquelon-Langlade.
- 1727 – The New England Hurricane – Frappe la Nouvelle-Angleterre autour du 27 septembre.
- 1749 – The Coastal Hurricane – Frappe New York, Philadelphie, Boston. Étudiée et documentée par Benjamin Franklin
- 1761 – The Southeastern New England Hurricane. Frappe la Nouvelle-Angleterre entre le 23 et 24 octobre, pire tempête depuis 1727.
Selon les archives, ce sont près de 25 ouragans qui ont frappé Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon depuis le milieu du XIXe siècle.
- L’ouragan de Terre-Neuve de 1775.
Cette tempête historique, qui a frappé les états américains à partir du 29 août, frappa Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon le 9 septembre suivant. Selon les rapports du gouverneur colonial de Terre-Neuve, se sont près de 4000 marins qui auraient péri lors de cette tempête sur les bancs.
Curieusement, le seul événement recensé dans les Ephémérides [Sasco / Lehuénen ou S/L], concerne la quasi-destruction de la ville de Saint-Pierre, mais en date du 21 septembre 1775. Il est fort peu probable que deux tempêtes aussi violentes aient sévi l’une après l’autre, il est donc raisonnable de déduire que la date des Ephémérides est erronée et que la tempête qui frappa la région le 9 septembre 1775 est celle qui fut responsable de la destruction de Saint-Pierre.
Une violente tempête détruit la presque totalité du bourg de Saint-Pierre. – Ephémérides [S/L] du 21 septembre 1775.
La meilleure source historique reste sans conteste le rapport du Baron de l’Espérance : « De 40 goélettes françaises qui étaient alors en pêche sur le Grand Banc, 22 furent perdues, presque toutes appartenant aux habitants des îles, sans compter la perte de 50 chaloupes, la destruction de nombreux échafauds et la mort de 400 hommes. Aux îles mêmes, 18 goélettes, 21 chaloupes et 3 échafauds avaient été brisés ou submergés. […] Ce sinistre plongea une nouvelle fois les habitants dans la misère et les mit dans l’impossibilité de se libérer des avances qui leur avaient été faites. »
La réponse du Ministre des colonies fut particulièrement odieuse : « Vous faites le détail des malheurs qu’ils ont éprouvés par le coup de vent du mois de septembre et vous demandez qu’il soit accordé à toute la colonie trois mois de ration. En sollicitant ce secours, vous n’avez suivi que votre sentiment de bienveillance, mais vous n’avez pas calculé qu’une faveur de cette nature seroit fort à charge au Roy. »
- L’ouragan du 23 août 1863 en Nouvelle-Écosse.
Cet ouragan n’a pas laissé de traces dans les éphémérides de Saint-Pierre-et-Miquelon, cependant, le lendemain de son passage, le commandant de la colonie expose ses recommandations pour la construction de digues pour protéger le port de Saint-Pierre : « Dans un rapport au Ministre au sujet du curage du Barachois de Saint-Pierre, le comte de la Roncière, commandant de la colonie expose que si l’on relie les roches Bertrand à l’Ile-aux-moules par une digue, il faut absolument en faire une autre entre la Pointe au Fanal et la Pointe de la batterie. L’une ne peut aller sans l’autre. L’espace laissé libre entre ces deux pointes sert en effet de débouché aux flots poussés par le vent de Sud-Est. Ce mouvement de remous préserve un peu les cales. Mais, ces deux digues faites, c’est alors que le mouvement de flot et de jusant ferait l’office d’écluses de chasse et empêcherait la barre de se reformer. » – Éphémérides du 24 août 1863 [S/L]
- L’ouragan du 22-23-24 septembre 1866.
Éphémérides de Théophile Déminiac / Daniel Gauvain [D/G], on retrouve ceci : « 22 septembre 1866 – Terrible ouragan; plusieurs navires se jettent à la côte, parmi lesquels le transport de l’État l’Abondance. »
Éphémérides [S/L] en revanche, le texte est bien plus fourni, mais la date est toujours du 22 septembre : « Un coup de vent d’équinoxe d’une violence extrême et d’une durée de 3 heures, s’abat sur la colonie, causant de nombreux sinistres. Le transport de l’Etat ‘Abondance’ est jeté à la côte entre le Cap-à-l’Aigle et l’habitation Clément. L’équipage est sauvé à l’exception de 3 hommes. C’est un chien de Terre-Neuve, en portant à terre une amarre enroulée autour du coup qui, le premier, contribue au sauvetage de l’équipage. Les bricks ‘Jeune Agathe’ et ‘Augusta’ font côte devant l’habitation Clément. Plusieurs autres bâtiments : la goélette italienne ‘Georges Lawrence’, les goélettes anglaises : ‘Marion’, ‘Morning Star’, les bricks-goélettes ‘Dard’, ‘Angélina’, ‘Augustine’ et ‘Cerès’, coulent sur place, après abordage. Il en est de même des goélettes ‘Aimable-Elisa’, ‘Caroline’, ‘Mairie-Eugénie-Elizabeth’, ‘Alice’ et ‘Alcyon’. A Savoyard, le brick ‘Eugénie’, se perd corps et biens, seul le chien du bord gagne la terre. Sur le Grand Banc la goélette ‘Victoria’ sombre avec son équipage. Le nombre des victimes est de 62. »
- L’ouragan du 25 août 1873.
Éphémérides [D/G] : « Disparition de la goélette Jeune-Française, patron Pierre Légasse, père de Louis Légasse de Mgr Légasse. A ce terrible coup de vent, il y eut 20 goélettes et 201 marins disparus sur les bancs. »
Éphémérides [S/L] : « Terrible coup de vent. Plusieurs goélettes de pêche sur lesquelles se trouvaient de nombreux marins de la colonie se perdent corps et biens sur les bancs. A Saint-Pierre, une vingtaine de petites goélettes sont jetées à la côte et brisées. A Miquelon une goélette sombre en vue de terre; 13 autres sont poussées à la côte dont 8 à peu près démolies. On compte 260 victimes. »
- L’ouragan du 23 août 1886.
Éphémérides [T/G] « Violent ouragan. le P.-F.n° 4 fait côte sur l’île Massacre. » le 16 août 1886.
Éphémérides [S/L] du 17 août : « Coup de vent variant du S.E. au N.O. par le Sud qui se convertit en véritable ouragan de minuit à 1 heure. Le sloop, ‘P. F. N° 4’, fait côte sur l’Ile-Massacre. Plusieurs autres navires en rade, éprouvent de graves avaries en s’abordant les uns les autres. Pas de morts à déplorer. » Plus tard au courant du mois, des naufrages sont rapportés après cette date, mais rien de plus précis.
- L’ouragan du 7-8 septembre 1891.
Éphémérides [S/L] : « Assuétie d’une extrême violence. La mer est horrible à voir. Plusieurs goélettes et pirogues vont à la côte. Sur les bancs, les bâtiments subissent des pertes importantes, mais heureusement toutes matérielles. »
Feuille officielle – Coup de vent du 7 septembre 1891. Éditon du 11 septembre.
Dans la nuit de lundi à mardi, une assuétie d’une violence , extrème a fait rage sur nos côtes. La mer était horrible à voir. A l’ile-aux-Chiens, tout le monde était sens dessus dessous, à cause de plusieurs bateaux qui n’étaient pas rentrés. Comme c’était à craindre, il y a eu plusieurs sinistres à déplorer. Le plus important a été l’échouement de la goëlette D. P. appartenant à Prosper Dufresne et commandée par lui. Ce vaillant homme a fait le possible et l’impossible pour sauver sa goëlette, un fin bateau qu’il avait construit lui même et qui par l’énergie qu’il lui communiquait lui avait procuré d’assez fructueux résultats. Ce n’est qu’à la prière du syndic des gens de mer, qui le voyait en péril, que Dufrêne a consenti à quitter son bord, n’ayant plus qu’un homme avec lui. La pirogue Ange-Marie, patron Guillaume, le wary Auguste, patron Maloizel, et un autre doris monté par deux jeunes anglais, habitants de St-Pierre, qui se trouvaient en détresse dans les parages du Colombier, ont été ramenés à St-Pierre par le vapeur le Progrés, expédié à leur secours. Le petit sloop Victor, patron Legentil qui a couru le mêmes périls, est parti en fuite sous son foc, la seule voile qui lui restait. ll a pu heureusement gagner sans accident la côte anglaise de Fortune (T./N.) D’après un télégramme privé, la goëlette Ménagère,du port de 44 tonneaux, appartenant à MM. Girardin Joseph et Edouard, aurait fait côte à Cod-Roy.La goëlette anglaise Delight, jaugeant 75 tonneaux, capitaine William Flynn, armateur Edward Renedy venant sur lest de Dalmon-Cove (Cap-Breton) a fait côte, vers 3 heures du soir, à l’Ouest de la dune de Langlade, en face la ferme de Mme Aubert. L’équipage est sain et sauf. On est encore sans nouvelles des désastres qu’a pu causer ce coup de vent sur les Bancs de pêche.
Feuille officielle – Coup de vent du 7 septembre 1891. Éditon du 18 septembre.
Le coup de vent du 7 septembro dont nous avons décrit les effets désastreux sur nos côtes a promené également son action malfaisante sur les bancs de pêche. Les goélettes arrivées ont subi des pertes matérielles importantes. La Gabrielle, du port de St-Pierre, appartenant à M. Alphonse Jaquet, a été particulièrement maltraitée. Le 8 septembre, se trouvant entre le banc-à-vert et le grand banc, obligée de prendre la cape, elle a reçu un fort coup de mer qui a balayé le pont, enlevant pardessus la lisse le patron Beaugeard, qui eut le bonheur de se rattraper à l’écoute de la grand’voile et de pouvoir se hisser à bord . Quand il voulut reprendre la barre, il s’aperçut qu’il avait la jambe cassée. Un de ses hommes, le nommé Tréhel avait également une jambe fracturée. Ce qui prouve la violence de la tempête et les dangers courus par les équipages, c’est le nombre de matelots, retour du banc, qu’on voit entrer dans l’église, porteur de petites bougies allumées, touchante superstition dont on n’a pas envie de se moquer, en se retraçant les an goisses de ces malheureux placés entre la vie et la mort.
- L’ouragan « Galveston » du 12 au 14 septembre 1900.
Éphémérides [D/G] : « Terrible coup de vent. Huit goélettes perdues corps et biens, notamment Ali-Baba, L.-M.-B., Fiona; patrons Chesnel, Goecoetchéa et Thomelin. »
Éphémérides [S/L] : « Cyclone de N.O. La goélette ‘Alerte’, fait côte dans le Barachois de Saint-Pierre et la goélette ‘Francis-Eugène’, sur l’Ile Massacre, sans victimes; 6 pirogues au tangon, partent en dérive ou s’échouent sur l’Ile-aux-Chiens. Dans les jardins, tout est brûlé, desséché comme sous le coup d’un feu dévastateur. Plusieurs cheminées sont abattues et quelques toitures enlevées. Sur les bancs, 9 goélettes se perdent corps et biens coûtant la vie à 120 hommes. »
Feuille officielle – Coup de vent du 13 septembre 1900. Éditon du 15 septembre.
Coup de vent du N. O. – Le 13 septembre, un cyclone a passé sur St-Pierre venant de la partie N. O. Toute la nuit il a venté en tempête. De 8 heures du matin à midi, la force du vent a augmenté considérablement; le baromètre est tombé à 730. Tous les navires qui étaient sur rade ont chassé sur leurs ancres. Dans le port les navires : Océana, Stella-Maris, Jules Jean-Baptiste et trois petites goëlettes dont deux anglaises, sont allées s’échouer sur le banc de l’île aux Moules, d’où il sera très facile de les retirer. A 11 heures 30, la goëlette Francis-Eugène, armateur et patron Yvon, Joseph, mouillée sur rade, est venue s’échouer sur les rochers de la pointe N. E. de l’île Massacre. M. le Capitaine de Port a réquisitionné aussitôt le remorqueur Progrès pour porter secours aux neuf hommes qui restaient à bord et qui avaient mis le pavillon en berne.
Voici comment M. Gazengel. dans son rapport, rend compte de cette délicate opération: –
« Arrivé sur rade, et après avoir mouillé le remorqueur en face du bateau maufragé, j’ai fait filer, au moyen de lignes, un doris dans la direction de la goëlette. La mer et le courant, nous ont empêché par deux fois de réussir, n’ayant pas voulu laisser embarquer des hommes dans le doris, pour le diriger, ne sachant pas comment l’embarcation se comporterait. Bien m’en a pris, car la première fois ce doris est allé dans les rochers de l’île Massacre. Ce n’est que la troisième fois que nous avons pu le diriger sur la goëlettc, où les hommes après l’avoir croché avec une gaffe, se sont tous précipités dedans, et cinq minutes après ils étaient à bord. Pour faire cette manoeuvre, nous avons été obligés d’employer trois pièces de ligne de 70 brasses. A 2 heures nous étions de retour à la cale de la Douane. Le patron du Progrès s’est signalé par la manoeuvre de son vapeur, ce qui nous a rendu notre tâche plus facile. – Ont également aidé au sauvetage: Yvon, Joseph, armateur et patron de la goëlette Francis-Eugène, qui a fourni les lignes et le doris, et tous les hommes qui se trouvaient à bord du Progrès. »
Le navire-hôpital St-Pierre a subi des avaries assez graves. Il s’était amarré sur le corps mort de l’Isly, mais le soir la Némésis qui avait chassé est tombée sur lui et tous deux se sont tamponnés. Le St-Pierre a eu son avant démoli et l’arrière de la Vémésis a fortement souffert.
A l’île aux Chiens, la flottille de la petite pèche a subi un désastre. On a constate successivement le naufrage des sloops de pêche:
1° Prosper-Marie, armateur Cordon, Prosper, échoué avec bris dans l’échouerie du sieur Barenton;
2° Pervenche, armateur Manet, Emile, échoué avec bris dans l’échouerie du sieur Peigney;
3° Georges-Marte, armateur Louis, Jean, échoué avec bris dans l’échouerie du sieur Revert;
4″ Ami-des-Blieux, armateur Legentil, Louis, parti en dérive au large par la passe de l’Est, à cinq heures du
matin, après avoir cassé son tangon; on ne sait ce qu’il est devenu;
5° Victor, armateur Cordon, Victor, échoué avec perte totale près de la cale de la maison C. Huet et C*. Des pirogues de pêche:
6°Marie-Louis, armateur Déjoué, François, coulée sur son tangon après avoir été remplie d’eau; –
7° Eugénie, armateur Admond, Emile, partie en dérive au large par la passe de l’Est, à cinq heures du matin, après avoir cassé son tangon, on la considère comme totalement perdue.
Ces sloops et pirogues n’avaient à bord que leur greement de pêche et leur lest. Aucun n’était assuré. Sur le Banquereau où les goëlettes de pêche sont nom breuses, on redoute des accidents. A terre où le vent a fait rage, on a eu à déplorer pas mal de palissades à terre, des arbres abattus. des toitures endommagées et des cheminées en briques démolies. Mais l’effet le plus curieux du cyclone a été celui produit sur les jardins. Tout a été brûlé, desséché, comme sous le coup d’un feu dévastateur. Les plantes légumineuses courbées sous leur tige sont à jamais flétries. La verdure a des teintes plombées, avec la rigidité du zinc. C’est le cas de répéter avec le poëte des Métamorphoses !
perit labor irritus anni.
On s’est donné bien de la peine, on a bêché, ensemencé, sarclé, et en quelques heures le vent d’Ouest, imprégné de sel marin, a eu raison de toute la culture maraîchère. Depuis le coup de vent du 25 août 1873, on n’avait pas vu pareil phénomène se produire.
En savoir plus :
C’est vraiment très très intéressant !on se plaint des tempêtes maintenant , ce que on peut lire ;elles étaient plus terrible autrefois ,et on ne parlait pas du réchauffement …Hacala arlette