Ephémérides du 28 février 1857
Le gouverneur de Terre-Neuve, Sir Darling fait savoir au commandant Gervais que les actes de pillage de la goélette française ‘Marie-Élizabeth’, commis par des sujets anglais, ont été sévèrement réprimés.
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Le gouverneur de Terre-Neuve, Sir Darling fait savoir au commandant Gervais que les actes de pillage de la goélette française ‘Marie-Élizabeth’, commis par des sujets anglais, ont été sévèrement réprimés.
Les travaux de défense entrepris à Saint-Pierre étant terminés, le ministre avise le commandant Gervais que les détachements d’artillerie et d’infanterie qui avaient été envoyés rnomentanément dans la colonie pour l’exécution de ces travaux seront rapatriés Un sergent d’artillerie et 2 canonniers seront conservés pour la surveillance et l’entretien des batteries.
Le trois-mâts barque ‘Good Intent’, chargé de bois, abandonné de son équipage, est pris en remorque à peu de distance de Saint-Pierre, par un canot-pilote et conduit en rade.
La goélette ‘Jeune Joséphine’, armée à Saint-Pierre. Partie la veille sur lest pour Sydney, se perd corps et biens au cours d’une bourrasque.
Le commandant Gervais rend compte au ministre de l’achèvement complet des batteries de l’Ile-aux-Chiens et de la Pointe-aux-Canons.
Dépêche ministérielle portant approbation de travaux de routes et autres exécutés par les équipages de l »hiphygénie’ et du ‘Ducouédic’. L’un des avantages de la construction de la route établie entre la ville et l’anse de Savoyard sera, écrit l’amiral Hamelin ‘d’ouvrir à une sorte de petite colonisation des terres qui feront ainsi vivre par la culture un bon nombre d’habitants pauvres’.
Le conseil d’administration constitué en conseil général, composé de MM. Gervais, commandant, Gilbert, Pierre, ordonnateur, Duhamel, chef du service judiciaire, Jore, contrôleur colonial, Demalvilain, habitant notable, Edouard Littaye, secrétaire, vote une somme de 3 500 francs pour parer aux dépenses occasionnées par le percement de la route de Savoyard qui, déjà, après 15 jours de travail offre sur un parcours d’un kilomètre, une voie large de 7 mètres, commode et perfectionnée comme les routes de France. Ces dépenses consistent en une rémunération de 0 fr. 50 par homme et par jour. Indemnité à l’officier, directeur des travaux, confection de 10 ponceaux; achats d’outils pour remplacer ceux prêtés par la population. Et afin d’éterniser le souvenir du séjour sur rade de la frégate sur laquelle flotte le pavillon de M. l’amiral Hernoux, initiateur du travail, le Conseil, à l’unanimité, émet le vœu que la route confectionnée par ses marins porte le nom de ‘ l’Iphygénie ‘.
Sur la proposition et l’initiative de M. le contre-amiral Hernoux, commandant la division des Antilles, les marins de la frégate ‘Iphigénie’ commencent l’ouverture de la route de Savoyard, sous la direction de M. l’enseigne de vaisseau Gaillard ; et, sur les sollicitations du commandant Gervais, un détachement de ce navire de guerre pratique un chemin de 1 m 30 de large le long du littoral, au nord de la rade, jusqu’au ruisseau Courval. De son côté, l’équipage du ‘Ducouëdic’, appartenant à la même division, entreprend le nivellement de la cour de l’hôpital qui est bientôt transformée en une vaste promenade avec allées sablées, carrés de gazon bordés d’arbustes sauvages. En souvenir de ces travaux, l’inscription suivante, encore lisible, a été, gravée sur une large pierre située dans cette cour : ‘A la division des Antilles, souvenir et reconnaissance. Septembre 1856’.
Célébration de la fête nationale. Pour la première fois, des régates sont organisées à Saint-Pierre, mais la brume épaisse qui survient dans l’après-midi, empêche cette réjouissance qui ne peut avoir lieu que le dimanche suivant.
La frégate à vapeur anglaise ‘Pylades’ commandée par le capitaine de vaisseau d’Eymonet entre en rade de Saint-Pierre, ayant à son bord S.E. Sir Darling, gouverneur de Terre-Neuve. Dîner au gouvernement, soirée dansante. Echange de sympathies cordiales qui réunissent les deux grandes nations. Le gouverneur de la grande île voisine est enchanté de la réception qui lui est faite et invite le commandant Gervais à venir à Saint-Jean l’annee suivante.
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