Ephémérides du 29 août 1817
La frégate ‘Néréide’, venant de la Martinique, arrive à Saint-Pierre avant perdu en route 10 hommes de la fièvre jaune. Toutes précautions sont prises pour éviter le fléau à la colonie.
3060 documents : traités, cartographie, toponymie, archives, sources primaires, études, recherches, éphémérides
La frégate ‘Néréide’, venant de la Martinique, arrive à Saint-Pierre avant perdu en route 10 hommes de la fièvre jaune. Toutes précautions sont prises pour éviter le fléau à la colonie.
Célébration de la fête de la Saint-Louis, inauguration de l’église de Saint-Pierre dont la construction avait été entreprise dans les premiers jours de la réoccupation, en Juillet 1816. Messe militaire.
Le commandant rend compte au département que l’espoir d’une pêche abondante ne s’est pas réalisé. Seuls, quelques navires qui font les voyages du Banc, et particulièrement les Basques ont été heureux, mais les sédentaires ont mal réussi. Les Miquelonnais sont au nombre des favorisés.
Le commandant Bourrilhon informe le ministre qu’il y aurait lieu de proscrire la pêche à la faulx préjudiciable à la population maritime. Que 52 navires sont arrivés à ce jour. Il en est reparti 10 qui doivent faire la pêche au vert sur le Grand Banc et de là effectuer leur retour en France. Il va en partir 3 autres au premier jour qui emporteront 3 000 quintaux environ de morue sèche. La pèche n’est pas aussi bonne qu’elle devrait l’être quoiqu’on n’ait pas à se plaindre du temps ni du manque d’appât. Toutefois, les navires qui font la pêche sur le Grand Banc ont, en général, été heureux et la morue commence à approcher de terre.
La frégate ‘La Belle Poule’, de la division de Terre-Neuve. mouille sur rade de Saint-Pierre.
La frégate ‘Duchesse de Berry’, les corvettes ‘Ollivier’ et le ‘Bailleur’, de la station de Terre-Neuve arrivent à Saint-Pierre.
La goélette du Roi ‘Le Goéland’ de la station de Terre-Neuve, arrive à Saint-Pierre.
54 sauvages, hommes, femmes et enfants sont à Miquelon, dépourvus de tous vivres, en relâche par suite de la perte du gouvernail de leur chaloupe. Venus de la côte Ouest de Terre-Neuve, ils se rendaient à Saint-Pierre faire leurs dévotions annuelles.
La pêche, écrit le commandant, s’annonce sous l’aspect le plus favorable. Il est déjà arrivé un navire du Grand Banc avec 8 000 morues et jamais les traversées de France n’avaient été aussi heureuses que cette annee (25 à 30 jours).
Le commandant Bourrilhon rend compte au Ministre que l’hiver 1816-1817 a été excessivement rigoureux. Du 20 novembre jusqu’au début de mai la neige n’a cessé de tomber. Le thermomètre est descendu plusieurs fois à – 14°.
Social Widgets powered by AB-WebLog.com.