Ephémérides du 22 mai 1799
Arrêté du Directoire pris ce jour 3 Prairial de l’An VII exemptant les jeunes gens des Iles Saint-Pierre et Miquelon de l’obligation d’effectuer leur service militaire.
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Arrêté du Directoire pris ce jour 3 Prairial de l’An VII exemptant les jeunes gens des Iles Saint-Pierre et Miquelon de l’obligation d’effectuer leur service militaire.
Le commissaire de la marine au Havre expose au ministre des colonies la situation des infortunés habitants de Saint-Pierre et Miquelon, réfugiés dans son quartier en arrivant d’Halifax où ils étaient déportés depuis 1794.
Le contre-amiral Richerie coule bas, sur le Grand Banc de Terre-Neuve, 80 navires anglais après en avoir retiré tout ce qu’ils pouvaient contenir de précieux. Il vint ensuite à Saint-Pierre et Miquelon ruiner les pêcheries anglaises qui y avaient été établies après la prise des îles, en 1793.
Sur l’insistance des colons de Saint-Pierre et Miquelon, déportés à Halifax depuis 1794, le gouverneur de cette ville consent enfin à les rapatrier en France.
Les anglais, maîtres de la colonie depuis le 14 mai 1793, déportent à Halifax la population sédentaire qui est ensuite disséminée en différents ports de la Nouvelle-Ecosse.
La frégate anglaise ‘Boston’ mouille sur rade de Saint-Pierre en ce moment entre les mains de l’Angleterre. Le gouverneur de la ville était le major Thorne, du 4ème régiment d’infanterie.
Les anglais qui se sont emparés de la colonie le 14 mai précédent, expédient à Halifax le gouverneur Danseville, sa garnison composée de 42 soldats et 4 officiers, ses fonctionnaires et les marins non résidents soit en tout 607 personnes. La population sédentaire gardée par 160 hommes ne fut déportée dans la capitale de la Nouvelle-Ecosse qu’au mois de Septembre de l’annee suivante.
Le Québec Magazine dudit jour publie la nouvelle que les îles Saint-Pierre et Miquelon ont été prises par les Anglais.
Une escadre anglaise composée de deux vaisseaux de ligne, trois frégates et quatre autres bâtiments, aux ordres du vice-amiral King et portant des troupes de débarquement envoyées d’Halifax, sous le commandement du brigadier-général Ogilvie, s’empare sans coup férir de Saint-Pierre qui n’avait pour toute garnison qu’une quarantaine de soldats.
Dernière séance de l’assemblée générale de la commune de Saint-Pierre et Miquelon. En prévision d’une incursion des Anglais, elle décide de remettre la batterie en état, probablement celle de la Pointe-aux-Canons; que l’embargo sera mis sur les navires et goélettes actuellement à Saint-Pierre et un bâtiment expédié à Saint-Jean de Terre-Neuve pour "prendre des informations certaines sur la déclaration de guerre avec les Anglais’.
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