Ephémérides du 23 juin 1768
Soixante-six acadiens venant de Saint-Malo, arrivent à Saint-Pierre sur la goélette de Joseph Vigneau.
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Soixante-six acadiens venant de Saint-Malo, arrivent à Saint-Pierre sur la goélette de Joseph Vigneau.
Le roi Louis XV donne au sieur d’Angeac, nommé gouverneur des Iles Saint-Pierre et Miquelon les instructions relative à son commandement et lui enjoint de se rendre le plus tôt possible à Rochefort pour accélérer la levée de la compagnie de 50 hommes destinée pour la garnison et préparer les effectifs qu’il doit embarquer avec lui pour son établissement. Il est avisé que la flûte ‘La Garonne’, commandant Courval, capitaine de brûlot, en armement à Brest, après avoir pris une partie des effets qui doivent être tirés de ce port, se rendra, à Rochefort avec deux petites goélettes pour y embarquer le reste de la cargaison ainsi que les officiers et les personnes devant former l’établissement de la nouvelle colonie.
Naissance, à Miquelon, de Gabriel-François de la Boucherie Fromentaux, fils du capitaine d’infanterie, commandant de Miquelon et de Catherine Françoise-d’Angeac.
MM. Julien-François Bequet et Paradis, prêtres du séminaire du Saint-Esprit nommés, le premier Préfet apostolique, le deuxième vice-préfet des Iles Saint Pierre et Miquelon, s’embarquent à Rochefort pour leur destination.
Le Président du Conseil de la marine donne l’ordre au gouverneur d’Angeac de faire évacuer sur la France tous les Acadiens réfugiés à Saint-Pierre et Miquelon, à l’exception de ceux qui s’adonnent exclusivement à la pêche.
MM. Girard et Manach, anciens missionnaires de l’Acadia nommés : le 1er, Préfet apostolique, le 2e, Vice-Préfet de Saint-Pierre et Miquelon partent de France pour rejoindre leur poste. Contraints de relâcher à la Martinique, sans pouvoir se rendre à destination, M. Manach meurt pendant la traversée et M. Girard rentre en France totalement épuisé.
Sur l’ordre du gouverneur d’Angeac, 8 familles acadiennes réfugiées à Miquelon et comprenant 36 personnes sont embarquées pour la France sur le brigantin ‘Les deux amis’.
Le ministre, sur la demande du gouverneur d’Angeac, fait remise aux Acadiens sans ressources, réfugiés dans nos îles, de 30 000 livres dont ils étaient redevables au Trésor pour avances.
Un sieur Perrault, acadien, propose à ses compatriotes établis à Saint-Pierre et Miquelon, de quitter ces îles, incultes et stériles, pour aller coloniser en Guyane. La réponse est négative.
Un nouveau contingent de 150 Acadiens arrive à Saint-Pierre.
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