Ephémérides du 01 décembre 1890
Coup de vent de N.E. La goélette anglaise ‘Sailors Home’ fait côte au Cap Miquelon.
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Coup de vent de N.E. La goélette anglaise ‘Sailors Home’ fait côte au Cap Miquelon.
Assuétie d’une extrême violence. La mer est horrible à voir. Plusieurs goélettes et pirogues vont à la côte. Sur les bancs, les bâtiments subissent des pertes importantes, mais heureusement toutes matérielles.
Le transport de guerre ‘Drac’, mouille sur rade de Saint-Pierre.
La goélette anglaise ‘Olive Branch’ fait naufrage sur la côte Ouest de Langlade.
M. Emile Beauchamp, prend les fonctions de gouverneur de la colonie jusqu’au 24 Octobre 1895.
Un diplôme de médaille en vermeil est accordé an service local de la colonie (Ouvroir Saint-Vincent) pour les dentelles qu’il a exposées à l’exposition du Progrés en 1893.
Violent coup de vent de S.E. Les goélettes américaines ‘Hathie Linnel’, ‘Mabel R. Bennet’, ‘J. P. Willard’, ‘Jeannie Seaverns’ font naufrage dans l’Anse-à-Rodrigue et le vapeur français ‘Pouyer-Quartier’ sur le littoral nord de la rade de Saint-Pierre. Aucune victime.
Gratien Lévêque, gardien de phare, artilleur volontaire, est tué accidentellement à la Pointe-aux-Canons par le départ subit d’un coup de canonnade.
L’arrivée inopinée sur rade de Saint-Pierre, vers 3 heures du soir, de deux navires de guerre anglais, le croiseur ‘Cordelia’ et la canonnière ‘Colombine’, venant de Saint-Jean de Terre-Neuve, met la population en émoi. On sait, en effet, que les relations entre la France et l’Angleterre sont très tendues, en raison des événements de Fachoda. Peut-être même sont-elles rompues en ce moment. Mais aucune démonstration hostile ne se produisant, les esprits se calment. Les commandants des navires britanniques descendent à terre en visite chez le gouverneur intérimaire, M. Caperon, puis se rembarquent pour reprendre la mer aussitôt à destination d’Halifax. On raconte qu’au moment de quitter le chef de la colonie, le commodore anglais lui aurait dit ‘Aujourd’hui, je viens en ami, mais il est possible que demain je revienne en ennemi’. C’était significatif ! Heureusement, les choses se sont arrangées.
Traité de Paris qui restitue à la France Saint-Pierre et Miquelon aux mains des anglais depuis 1793. Le commandant Bourrilhon est envoyé pour reconnaître les lieux. Il n’y trouve plus le moindre vestige des Etablissements.
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