Ephémérides du 08 avril 1850
Naufrage du brick français ‘Prince de Joinville’ sur la côte Ouest de Langlade.
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Naufrage du brick français ‘Prince de Joinville’ sur la côte Ouest de Langlade.
Un détachement d’infanterie, 36 hommes, et un détachement d’artillerie de marine, 24 canonniers, sous le commandement du lieutenant d’artillerie Bourgeois arrivent à Saint-Pierre sur l’aviso à vapeur ‘Le Tonnerre’, pour la construction de fortifications consistant en une batterie à l’Ile-aux-Chiens sur la pointe Ouest de l’anse à Tréhouart et une batterie sur le fortin de la Pointe-aux-Canons et pour concourir aussi le cas échéant, à la défense de la colonie.
Arrivée de M. l’abbé Werlop désigné comme vicaire pour l’lle-aux-Chiens.
M. le lieutenant-colonel d’artillerie de marine Gervais, commandant des Iles Saint-Pierre et Miquelon, est nommé Officier de la Légion d’Honneur.
La goélette anglaise ‘Eagle’ fait côte dans l’anse à Rodrigue à Saint-Pierre.
La goélette anglaise ‘Reciprocity’ est jetée à la côte sur le littoral Nord de la rade de Saint-Pierre par une débâcle de glaces survenue à la suite d’un coup de vent du large ; 5 hommes sur les 7 composant l’équipage réussissent à gagner le rivage eu se traînant sur la banquise. Les deux autres, trompés par l’obscurité et la neige s’égarent sur les glaces qui s’éloignent de terre dans une saute de vent. Quatre courageux pêcheurs de L’lle-aux-Chiens : Foliot Eugène, Iger Charles, Cucmel Julien et Potard Yves, volent à leur secours dans une frêle embarcation. Mais bientôt, leur bateau, étant enclavé lui-même, ils ne doivent songer qu’à leur propre salut. Ils mouillent, mais le vent et la mer augmentent de telle sorte que tout secours devient impossible ou trop tardif pour arracher à la mort ces braves marins qui disparaissent sous les yeux des spectateurs horrifiés. Des deux marins égarés, un seul parvient à atteindre la terre.
Dépêche ministérielle portant approbation de travaux de routes et autres exécutés par les équipages de l »hiphygénie’ et du ‘Ducouédic’. L’un des avantages de la construction de la route établie entre la ville et l’anse de Savoyard sera, écrit l’amiral Hamelin ‘d’ouvrir à une sorte de petite colonisation des terres qui feront ainsi vivre par la culture un bon nombre d’habitants pauvres’.
Le ministre prescrit le retour en France des troupes stationnées dans la colonie.
Le Ministre informe le commandant de la colonie que le transport ‘La Perdrix’ qui doit aller prendre à Saint-Pierre les troupes à renvoyer en France partira de Brest le 1er juin.
Ouverture du pensionnat, à Saint-Pierre, dirigé par les religieuses de Saint-Joseph de Cluny.
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