18 novembre, 2024

Ephémérides du 24 août 1863

Dans un rapport au Ministre au sujet du curage du Barachois de Saint-Pierre, le comte de la Roncière, commandant de la colonie expose que si l’on relie les roches Bertrand à l’Ile-aux-moules par une digue, il faut absolument en faire une autre entre la Pointe au Fanal et la Pointe de la batterie. L’une ne peut aller sans l’autre. L’espace laissé libre entre ces deux pointes sert en effet de débouché aux flots poussés par le vent de Sud-Est. Ce mouvement de remous préserve un peu les cales. Mais, ces deux digues faites, c’est alors que le mouvement de flot et de jusant ferait l’office d’écluses de chasse et empêcherait la barre de se reformer.

Ephémérides du 22 septembre 1866

Un coup de vent d’équinoxe d’une violence extrême et d’une durée de 3 heures, s’abat sur la colonie, causant de nombreux sinistres. Le transport de l’Etat ‘Abondance’ est jeté à la côte entre le Cap-à-l’Aigle et l’habitation Clément. L’équipage est sauvé à l’exception de 3 hommes. C’est un chien de Terre-Neuve, en portant à terre une amarre enroulée autour du coup qui, le premier, contribue au sauvetage de l’équipage. Les bricks ‘Jeune Agathe’ et ‘Augusta’ font côte devant l’habitation Clément. Plusieurs autres bâtiments : la goélette italienne ‘Georges Lawrence’, les goélettes anglaises : ‘Marion’, ‘Morning Star’, les bricks-goélettes ‘Dard’, ‘Angélina’, ‘Augustine’ et ‘Cerès’, coulent sur place, après abordage. Il en est de même des goélettes ‘Aimable-Elisa’, ‘Caroline’, ‘Mairie-Eugénie-Elizabeth’, ‘Alice’ et ‘Alcyon’. A Savoyard, le brick ‘Eugénie’, se perd corps et biens, seul le chien du bord gagne la terre. Sur le Grand Banc la goélette ‘Victoria’ sombre avec son équipage. Le nombre des victimes est de 62.

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