Ephémérides du 29 juillet 1895
La foudre tombe à Langlade, sur la ferme d’Emile Ollivier dans la cuisine de laquelle s’étaient réfugiés une vingtaine d’excursionnistes. Par un hasard miraculeux personne n’est atteint.
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La foudre tombe à Langlade, sur la ferme d’Emile Ollivier dans la cuisine de laquelle s’étaient réfugiés une vingtaine d’excursionnistes. Par un hasard miraculeux personne n’est atteint.
Le navire-hôpital ‘Saint-Pierre’ entre en rade de Saint-Pierre, ramenant l’équipage du navire-pêcheur ‘Anatole’, qu’il a abordé et coulé sur le Grand Banc.
Le vapeur-remorqueur ‘Liberté’ fait naufrage sur l’lle-aux-Moules.
La goélette ‘J.M.B.’ fait naufrage dans l’anse de Miquelon.
Reprise de possession, par le lieutenant de vaisseau Tocet, commandant la ‘Surveillante’, de Saint-Pierre et Miquelon enlevés par les Anglais le 14 mai 1793 et qui nous ont été de nouveau cédées par le traité d’Amiens du 27 mars précédent. Occupation éphémère et restreinte, car nous les reperdîmes en mars 1803. On ne voulait envoyer les habitants que l’annee suivante, le gouvernement étant arrêté par la dépense en même temps que par la préoccupation de voir, à la première occasion, les Iles reprises par les Anglais. ‘Il s’agit moins d’une affaire nationale que d’une facilité à accorder à de pauvres pêcheurs’ – Note de la main du ministre Decrès, sur un rapport du 15 Frimaire an XI.
Arrivée à Saint-Pierre de la flûte ‘La Revanche’ avec 1er commandant Bourrilhon, chargé de reprendre possession des îles, sa fille Aminte, le curé Ollivier, les chirurgiens Feuc, Barbet et Fitzgérald, le capitaine de port Leroy, les commis de la marine (principal 1 re et 2me classe) Dehann, Feillet, Bourrilhon fils, le pilote de port Huot, le gendarme Yreux et 44 anciens déportés de Miquelon, échappés du naufrage du transport du Roi ‘La Balance’.
Un ouragan d’une extrême violence s’abat sur les îles. La mer est épouvantable. A Miquelon, les tentes servant encore d’abri à plusieurs familles et celle abritant les approvisionnements sont enlevées par le vent. Les bâtiments en rade subissent de graves avaries. On n’a heureusement à déplorer aucune perte de vie humaine.
La pêche, écrit le commandant, s’annonce sous l’aspect le plus favorable. Il est déjà arrivé un navire du Grand Banc avec 8 000 morues et jamais les traversées de France n’avaient été aussi heureuses que cette annee (25 à 30 jours).
M. Bourrilhon, commandant, rend compte au ministre que l’hiver a été beaucoup moins long qu’en 1817 mais le froid plus rigoureux. Le thermomètre a marqué -15° le 10 mars et les îles ont été entourées de glaces jusque fin avril. Il ajoute que la pêche du banc est satisfaisante, mais les Basques, pour n’avoir pas voulu se munir de lignes de fond, comme ont fait les capitaines des autres ports, sont moins heureux dans leur pêche du printemps. La pêche des chaloupes et warys n’est que passable.
Une balise est mise à poste sur le rocher dit ‘La Vache’, à l’entrée du Barachois de Saint-Pierre, et un mât de pavillon pour signaux, est établi à la Vigie, morne près de la montagne du Pain-de-Sucre.
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