Ephémérides du 25 juin 1820
‘Le Saint-François’, de Dieppe, fait naufrage sur la côte de Saint-Pierre.
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‘Le Saint-François’, de Dieppe, fait naufrage sur la côte de Saint-Pierre.
La frégate ‘Gloire’ et la corvette ‘Gloriole’ venant de Fort Royal mouillent sur rade de Saint-Pierre. ‘La Gloriole’ ayant quelques hommes atteints de la fièvre jaune est mise en quarantaine. Deux petites maisons en bois, l’une pour les malades, l’autre pour les convalescents sont construites sur le plateau près du ruisseau Courval. Quatre malades succombent : un élève et trois matelots.
Le brick ‘Laure’, de la maison Hamel et Cie, venant de France, se présente dans la passe du S. E. par vent 0. N. 0. bon frais, neige, froid sévère – 10° et demande le pilote. Le commandant Fayolle donne l’ordre au pilote Xavier Sire de se rendre à bord avec les canotiers du port : Portanguen, patron, Hervois et Hoguais, matelots. Le gendarme Yreux les accompagne afin de rapporter les dépêches du Gouvernement, si le capitaine du brick en avait reçu avant son départ. L’embarcation parvient à atteindre la ‘Laure’ et est hissée sur les bastingages. Mais le vent fraîchissant du N. 0. accompagné de poudrin, le brick traverse la rade, enfile la passe du N. E. et disparaît en fuite, dans le sud. Il ne reparaît plus à Saint-Pierre. Ce n’est que le 3 mai 1823 que le pilote Sire, les trois matelots du port et le gendarme Yreux de retour à Saint-Pierre sur la ‘Miquelonnaise’ venant de Saint-Malo, peuvent apprendre au commandant que la ‘Laure’, contrainte par les vents contraires à poursuivre sa route sur France était arrivée à Nantes le 10 février.
La gabarre du Roi ‘La Bretonne’ arrive à Saint-Pierre.
En exécution des ordres du ministre de la marine et des colonies, le commandant demande au Conseil d’administration s’il serait avantageux pour le service de l’hôpital d’y placer deux sœurs hospitalières, en réduisant à un les deux infirmières. Le Conseil est d’avis que rien ne saurait être plus utile sous tous les rapports que l’établissement de deux religieuses à l’hôpital de Saint-Pierre, que l’économie qui résulterait de leur administration compenserait l’augmentation de dépense qu’elles occasionneront et que l’on pourrait supprimer le second infirmier.
M. Leroy, capitaine de port depuis 1816 rentre en France sur la goélette ‘Mésange’. Il est provisoirement remplacé par le 2ème chef de timonerie Grabeuil embarqué sur la ‘Brestoise’.
Un exécution des ordres du ministre reçus ce jour par le brick du Roi ‘Brestoise’, le pavillon tricolore est arboré à Saint-Pierre avec un enthousiasme difficile à décrire et salué de 101 coups de canon.
Naufrage dans l’Anse-à-Rodrigue, de la goélette ‘Zoé’ sur le rocher qui, depuis, porte le nom de ce bateau.
Mort, à Miquelon, de sœur Dosithée qui emporte dans la tombe tous les regrets de la population.
Le trois-mâts ‘Wansweche’ se jette au plain sur la côte ouest de Langlade.
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