Ephémérides du 20 août 1860
Les équipages de la division des Antilles entreprennent la construction de la route de la Bellone, dont 1700 mètres sont terminés à leur départ le 11 octobre.
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Les équipages de la division des Antilles entreprennent la construction de la route de la Bellone, dont 1700 mètres sont terminés à leur départ le 11 octobre.
Le prince Jérôme Napoléon et la princesse Clotilde arrivent à Saint-Pierre à 11 h du matin sur leur yacht ‘Prince Jérôme’. Ils descendent à terre sans aucun apparat. Après un court entretien avec le commandant de la Roncière et visite des principaux établissements de la ville, des écoles, l’hôpital où leurs altesses laissent des témoignages de leur généreuse sympathie ; le ‘Prince Jérôme’ reprend la mer le même jour à 5 h du soir pour Halifax.
Naufrage de la goélette ‘Annie-Elsie’ sur la côte ouest de Langlade.
Le brick anglais ‘William Henry’ fait naufrage sur la côte Ouest de Langlade.
Transmission au Département avec avis favorable du commandant Cren, d’une demande de M. Le Hellocho, Préfet apostolique, tendant à l’ouverture d’une école professionnelle de jeunes filles (ouvroir).
M. Ernest Littaye, commis de marine, est proposé pour les fonctions de Trésorier-Payeur de la colonie en remplacement de son père, démissionnaire.
La goélette de l’Etat la ‘Fauvette’ mouille sur rade de Saint-Pierre.
La frégate à vapeur ‘Armorique’ commandée par le capitaine de vaisseau de Lapalu mouille sur rade de Saint-Pierre ayant comme passagers MM. Fabre, Bruslé, Lubkman, capitaine, lieutenant et sous-lieutenant d’infanterie de marine, 5 sous-officiers, 6 caporaux de la même arme et 227 soldats disciplinaires.
Effroyable incendie qui réduit en cendres les deux tiers de Pierre à peine relevée des ruines de celui du 5 novembre 1865. Il prend naissance à 7 heures 1/2 du soir dans le grenier de la grande maison du sieur Le Provos, aubergiste, située au centre de la ville, rue du Barachois. Le feu, favorisé par un temps sec et une assez légère brise, trouvant d’ailleurs un aliment favorable dans des maisons à deux étages absolument reliées entre elles, se propage avec une rapidité effrayante qui déjoue toute tentative d’isolement. A minuit, les travailleurs sont débordés de toute part et les pompes presque toutes hors de service. On tente d’arrêter l’incendie dans l’une de ses extrémités, au S.E. de la ville où il existe quelques espaces entre les maisons permettant d’espérer de pouvoir en sauver quelques unes, à protéger le magasin général où sont toutes les ressources en vivres et la plus grande partie des objets que la population avait pu sauver; à protéger l’église dont l’incendie aurait entraîné infailliblement la perte du seul quartier encore debout et celle de l’hôtel du gouvernement et du palais de justice. Ces efforts sont couronnés de succès. L’église et le magasin général sont sauvés et, dans l’ouest, le feu s’arrête à la rue des Basques. A trois heures du matin, on est maître du feu. La partie détruite s’étend depuis l’église à l’est jusqu’à la rue des basques, à l’ouest ; depuis le quai du sud jusqu’à la rue Félix, au nord ; l’hôtel et les bureaux de l’ordonnateur, l’inscription maritime, le trésor, les bureaux des ponts et chaussées, les magasins du port, la direction du port elle-même, le parc à charbon, sont consumés. Toute la ville commerçante a brûlé. Le nombre des propriétés détruites s’élève à 250 dont 180 maisons d’habitation. Les pertes particulières s’élèvent à 3
Première organisation de la Compagnie des Sapeurs-Pompiers à Saint-Pierre.
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