Ephémérides du 18 juillet 1768
219 Acadiens venant de Rochefort arrivent à Saint-Pierre ‘pour le compte du Roi’.
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219 Acadiens venant de Rochefort arrivent à Saint-Pierre ‘pour le compte du Roi’.
Le baron de l’Espérance réintégré dans le gouvernement des îles Saint-Pierre et Miquelon, à la suite de leur rétrocession à la France, prend pied à Saint-Pierre avec 70 officiers, militaires ou l’administration et 100 soldats. La possession de la colonie sera officiellement confirmée par le traité de Versailles du 3 septembre suivant.
La population des îles demande et obtient de M. de Broves, commandant de la station navale de Terre-Neuve, l’autorisation de se constituer en assemblée générale pour discuter en commun avec l’administration, les affaires qui peuvent l’intéresser. Jusqu’alors, elle s’était contentée d’une sorte de règlement établi en 1786, par M. de Barbezan, chef de la division navale faisant appel à quelques notables dans les cas les plus épineux, notamment dans les affaires de justice.
Séance orageuse de l’assemblée de la commune des îles Saint-Pierre et Miquelon, au sujet des rations à distribuer aux nécessiteux.
Le contre-amiral Richerie coule bas, sur le Grand Banc de Terre-Neuve, 80 navires anglais après en avoir retiré tout ce qu’ils pouvaient contenir de précieux. Il vint ensuite à Saint-Pierre et Miquelon ruiner les pêcheries anglaises qui y avaient été établies après la prise des îles, en 1793.
Le commissaire général de la marine Mistral est informé par le duc de Choiseul que la guerre étant terminée, les marins pécheurs pourront venir aux des Saint-Pierre et Miquelon, rendues à la France.
Le célèbre géographe Cassini, chargé de faire une exploration scientifique dans les parages de Terre-Neuve, arrive a Saint-Pierre où il fixe la latitude du bourg. Il est le premier qui ait laissé une relation assez détaillée de son séjour sur nos Iles qu’il dépeint comme dénuées de tout, même de bétail et de légumes, ce qui pouvait être exact à cette époque d’insécurité internationale.
Sur 440 personnes expédiées de France pour repeupler la colonie rendue à la France, soit 200 ouvriers et 240 des anciens habitants, 330 arrivent à Saint-Pierre. En attendant la construction des habitations, ce contingent, ainsi que la garnison arrivée avec le gouverneur et ses fonctionnaires le 28 juillet, campent sous la tente.
M. Danseville, commandant de la colonie, de retour de congé, reprend ses fonctions.
Séance très orageuse de l’assemblée de la commune de Saint-Pierre et Miquelon au sujet de la démission du sieur Gachot, secrétaire général.
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