Catégorie : XXe siècle

Le R. P. Vauloup, curé de Miquelon et M. Bonin, instituteur, en revenant de la Pointe-au-Cheval, sont surpris à 500 mètres du bourg, par une tourmente de neige. Il est 5 heures du soir. M. Bonin voyant que son compagnon avançait difficilement part en avant chercher du secours. La tempête faisant rage les recherches sont vaines jusqu’au petit jour. Enfin le P. Vauloup est découvert, inanimé, son cheval à ses cotés. Amené au presbytère il est l’objet des soins énergiques et intelligents que lui prodigue le docteur Lafargue ; le curé de Miquelon ne reprend cependant connaissance qu’à l’arrivée de Mgr Heitz, appelé en toute hâte de Saint-Pierre.

Inauguration et bénédiction, à l’lle-aux-Chiens, du monument aux morts pour la France.

Signature à Paris du pacte Kellog contre la guerre. A cette occasion, les édifices publics de la colonie sont pavoisés ainsi que quelques maisons particulières.

M. Lamberth, le sympathique Trésorier-Payeur de la Colonie est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

La comtesse Augusta-Maria-Anna-Cecilia d’Ornellas de Vasconcellos, en religion sœur Catherine de J. C. assistante générale de la congrégation des sœurs de Saint-Joseph de Cluny, décorée de la Légion d’Honneur, arrive à Saint-Pierre en tournée d’inspection. La révérende mère Catherine descend, par sa mère en ligne directe du fameux navigateur Vasco de Gama.

La Société des marins de Saint-Pierre, dont M. Pierre Gervain, pilote, est le président, fête le cinquantenaire de sa création.

Décès de M. Théophile Déminiac, Secrétaire de la Mairie de Saint-Pierre depuis de longues annees.

Dramatique accident, à l’Ile-aux-Marins. En jouant avec un fusil, un jeune homme blesse trois de ses camarades, dont deux mortellement. L’un meurt quelques heures après l’accident, l’autre le surlendemain.

Quelques heures avant l’aube, cinq grands navires dont le transatlantique français ‘De Grasse’ mouillent sur rade de Saint-Pierre. Ils repartent tous dans la soirée, dès l’arrivée de bateaux de guerre venus à cet effet pour les escorter. Quelques heures après leur départ, la déclaration de l’état de guerre avec l’Allemagne est officielle.