Ephémérides du 26 août 1929
Coup de vent de N.O.
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Remise, dans les salons du gouvernement, par M. le Gouverneur p.i. Sautot, à MM. Pierre Gervain, pilote et Sarrazola des médailles qui leur ont été décernées pour leur dévouement lors du naufrage du navire ‘Grêbe’.
Inauguration du poste de radiodiffusion. Discours du Gouverneur. Réponse de M. Vernhet, Chef de Station.
Arrivée du contre-torpilleur américain ‘Mahogan’ qui doit séjourner trois jours en visite officielle.
A la suite de la nouvelle de la déclaration de guerre, l’aviso ‘Ville d’Ys’ entre d’urgence venant de Saint-Jean de Terre-Neuve. Dans la nuit rencontre avec une vedette canadienne. A la suite d’une méprise tragique, l’aviso tire au canon et à la mitrailleuse sur la vedette. Le chef-mécanicien est tué d’une balle dans la tête.
L’Italie demande l’armistice sans conditions. Le carillon est sonné et les pavillons arborés dans la ville. Congé à l’administration, dans les bureaux et sur les chantiers administratifs.
Prise d’armes à 15 heures sur le quai de la Roncière, puis dépôt de gerbes au Monument aux Morts. A dix-huit heures Te Deum à l’Eglise et le soir à 21 heures Bal public.
Le trois-mâts ‘Armoricain’ est signalé à l’entrée de la passe du S.E. à 8h30. Le pilote reçoit l’ordre de le mouiller en rade à cause de la présence à bord de l’ex-administrateur du Territoire M. de Bournat. A 14 heures l »Armoricain’ sort de la rade et part pour Grand-Bank où il va déposer M. de Bournat jugé indésirable à Saint-Pierre.
Arrivée dans le Territoire du nouveau Gouverneur M. Jean Moisset et de sa famille.
Pénible accident survenu à la Pointe Plate. Le doris du phare ramenant des manœuvres travaillant au déchargement de la ‘Pinasse’ est chaviré par une vague de fond. Deux des occupants sont noyés. Ce sont MM. Louis Slaney, gardien de phare et Henri Le Bars, manœuvre aux T.P. Les gardiens et leurs familles assistent impuissants à ce terrible drame. Le remorqueur ‘Béarn’ part à 16 heures de Saint-Pierre avec un médecin et revient à 22 heures avec les corps des deux victimes. Le médecin est dans l’obligation de demeurer à la Pointe Plate pour soigner les rescapés.
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