5 novembre, 2024

Ephémérides du 24 octobre 1860

Un incendie éclate au matin, rue Carpillet, dans un magasin contenant du foin et des pièces de vin et d’eau-de-vie. La maison voisine flambe bientôt sans qu’il soit possible aux habitants de rien sauver. L’hôtel du commandant est un moment menacé, et, pour éviter la conflagration du tribunal et de l’église, la salle d’audience, composée d’un simple rez-de-chaussée doit être abattue.

Ephémérides du 06 juillet 1892

Le feu éclate à 1h30 du soir dans l’immeuble de Madame Veuve Semery, rue de l’Hôpital. Malgré la rapidité des secours, l’incendie, avivé par une forte brise de N.O. gagne les immeubles voisins dont 4 sont détruits. Les pompiers, après bien des efforts peuvent circonscrire les ravages dans le quadrilatère formé par les rues Boursaint, de l’Hôpital, de la Boulangerie et de la Poudrière.

Ephémérides du 20 décembre 1966

Un incendie d’une rare violence détruit toutes les installations du centre émetteur situé près de l’étang du Pain de Sucre. A 7 heures du matin, le Territoire est complètement isolé du reste du monde. Dans la journée, le Gouverneur Poulet réussit à adresser au Ministre Billotte un télégramme par l’intermédiaire d’un chalutier polonais mouillé en rade, le commandant de ce navire avant mis aimablement les antennes de son chalutier à la disposition du Gouverneur. Les dégâts sont évalués à 80 millions de francs C.F.A.

Ephémérides du 05 novembre 1865

Un effroyable incendie prend naissance, à quatre heures du matin, rue du Barachois, chez un nommé Lepeinteur, aubergiste qui, en allant soutirer du cidre, à la nuit, dans son magasin, posa sa chandelle au pied de la barrique sur laquelle se trouvaient accumulés des sacs de toile, serpillière, filasse et auxquels le feu se communiqua sans qu’il s’en aperçût sur le moment. L’incendie, activé par une forte brise de S.E. puis de S.O. ne tarde pas, malgré tous les efforts, à se propager avec une poignante rapidité. Enfin, la brise s’étant un instant calmée et la pluie qui tombait depuis le matin étant devenue plus abondante, on en profite pour se rendre maître du fléau. mais que de ruines ! Toute la partie de la ville comprise entre la rue de la Poudrière et la rue de Sèze, entre la rue Félix et la rue Saint-Louis, c’est-à-dire le quartier le plus populeux, le centre de l’activité commerciale, n’offre plus qu’un amas de décombres, 147 établissements sont détruits dont 87 maisons d’habitation : la moitié de la ville de Saint-Pierre ! Les pertes sont évaluées à 930 000 francs. Les familles sans asile sont logées dans les casernes des marins et de la gendarmerie et à l’hôpital. Aucune victime.

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