Ephémérides du 5 mai 1925
Incendie à 1h de l’après-midi de l’immeuble du service des Travaux Publics (ancienne maison Gardner). En rien de temps tout est consumé.
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Incendie à 1h de l’après-midi de l’immeuble du service des Travaux Publics (ancienne maison Gardner). En rien de temps tout est consumé.
Incendie de la maison de M. Charles Bouget. L’intérieur de l’immeuble est presque entièrement détruit.
Un incendie éclate au matin, rue Carpillet, dans un magasin contenant du foin et des pièces de vin et d’eau-de-vie. La maison voisine flambe bientôt sans qu’il soit possible aux habitants de rien sauver. L’hôtel du commandant est un moment menacé, et, pour éviter la conflagration du tribunal et de l’église, la salle d’audience, composée d’un simple rez-de-chaussée doit être abattue.
Le feu éclate à 1h30 du soir dans l’immeuble de Madame Veuve Semery, rue de l’Hôpital. Malgré la rapidité des secours, l’incendie, avivé par une forte brise de N.O. gagne les immeubles voisins dont 4 sont détruits. Les pompiers, après bien des efforts peuvent circonscrire les ravages dans le quadrilatère formé par les rues Boursaint, de l’Hôpital, de la Boulangerie et de la Poudrière.
Incendie, à 11h30 du soir de l’immeuble Henri Sabarotz, rue de l’Hôpital. Sabarotz périt dans les flammes en tentant de sauver son bétail. Un jeune anglais de 12 ans trouve également la mort par asphyxie.
Un incendie d’une rare violence détruit toutes les installations du centre émetteur situé près de l’étang du Pain de Sucre. A 7 heures du matin, le Territoire est complètement isolé du reste du monde. Dans la journée, le Gouverneur Poulet réussit à adresser au Ministre Billotte un télégramme par l’intermédiaire d’un chalutier polonais mouillé en rade, le commandant de ce navire avant mis aimablement les antennes de son chalutier à la disposition du Gouverneur. Les dégâts sont évalués à 80 millions de francs C.F.A.
Un effroyable incendie prend naissance, à quatre heures du matin, rue du Barachois, chez un nommé Lepeinteur, aubergiste qui, en allant soutirer du cidre, à la nuit, dans son magasin, posa sa chandelle au pied de la barrique sur laquelle se trouvaient accumulés des sacs de toile, serpillière, filasse et auxquels le feu se communiqua sans qu’il s’en aperçût sur le moment. L’incendie, activé par une forte brise de S.E. puis de S.O. ne tarde pas, malgré tous les efforts, à se propager avec une poignante rapidité. Enfin, la brise s’étant un instant calmée et la pluie qui tombait depuis le matin étant devenue plus abondante, on en profite pour se rendre maître du fléau. mais que de ruines ! Toute la partie de la ville comprise entre la rue de la Poudrière et la rue de Sèze, entre la rue Félix et la rue Saint-Louis, c’est-à-dire le quartier le plus populeux, le centre de l’activité commerciale, n’offre plus qu’un amas de décombres, 147 établissements sont détruits dont 87 maisons d’habitation : la moitié de la ville de Saint-Pierre ! Les pertes sont évaluées à 930 000 francs. Les familles sans asile sont logées dans les casernes des marins et de la gendarmerie et à l’hôpital. Aucune victime.
Un incendie éclate à 2 heures du matin, rue Truguet, à Saint-Pierre, dans un immeuble appartenant à M. Bourget. Malgré la rapidité des secours, le feu, activé par une assez forte brise de N. 0. anéantit 7 autres maisons.
Un violent incendie éclate à la résidence du Gouverneur, place de l’église. Après plusieurs heures de lutte, les pompiers se rendent maîtres du sinistre, mais l’immeuble entier est détruit. Le Gouverneur Barillot fixe sa nouvelle résidence à l’Hôtel de la Marine, rue Nielly.
Violent incendie au domicile de M. Georges Farvacque. Les dégâts à l’intérieur de l’immeuble sont très importants.
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