Ephémérides du 07 décembre 1865
Le ministre informe le chef de la colonie que l’Empereur a accordé une somme de cent mille francs pour être consacrée aux malheureuses victimes de l’incendie du 5 novembre précédent.
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Le ministre informe le chef de la colonie que l’Empereur a accordé une somme de cent mille francs pour être consacrée aux malheureuses victimes de l’incendie du 5 novembre précédent.
Incendie du phare de la Pointe-Plate (Langlade).
Violent incendie à bord du chalutier de grande pêche ‘Spitberg’. Le feu s’éteint faute d’aliment et le grand chalutier n’est plus maintenant qu’une épave. Le lendemain le chef mécanicien de ce navire se pend dans la forge des ateliers Lebailly.
Un incendie détruit la maison des héritiers Onésime Poirier à la Pointe-à-Philibert. La famille de M. de Arburn André, qui habitait cette maison, perd tous ses meubles et ses vêtements.
Le brick ‘Courrier de Morlaix’ est jeté à la côte dans l’anse à Philibert à Saint-Pierre par la tempête. L’équipage peut heureusement gagner la terre. Le chargement de chaux fermente et bientôt l’incendie dévore le navire. Spectacle terrible au milieu du poudrin, de la tempête et de l’écume d’une mer en fureur.
Incendie de la maison d’habitation du personnel de la Pointe-Plate à Langlade. Le personnel perd la plus grande partie de son mobilier et de ses effets d’habillement. Les vivres font défaut. Les gardiens Morel et Girouard, après des efforts inouïs pour traverser les neiges, arrivent exténués à l’anse à Rosse pour se rendre en doris à Saint-Pierre chercher du secours.
Destruction par incendie de la ferme de M. Jean-Marie Ollivier à l’Anse du Gouvernement à Langlade.
Début d’incendie à l’atelier bois des Travaux-Publics.
Effroyable incendie qui réduit en cendres les deux tiers de Pierre à peine relevée des ruines de celui du 5 novembre 1865. Il prend naissance à 7 heures 1/2 du soir dans le grenier de la grande maison du sieur Le Provos, aubergiste, située au centre de la ville, rue du Barachois. Le feu, favorisé par un temps sec et une assez légère brise, trouvant d’ailleurs un aliment favorable dans des maisons à deux étages absolument reliées entre elles, se propage avec une rapidité effrayante qui déjoue toute tentative d’isolement. A minuit, les travailleurs sont débordés de toute part et les pompes presque toutes hors de service. On tente d’arrêter l’incendie dans l’une de ses extrémités, au S.E. de la ville où il existe quelques espaces entre les maisons permettant d’espérer de pouvoir en sauver quelques unes, à protéger le magasin général où sont toutes les ressources en vivres et la plus grande partie des objets que la population avait pu sauver; à protéger l’église dont l’incendie aurait entraîné infailliblement la perte du seul quartier encore debout et celle de l’hôtel du gouvernement et du palais de justice. Ces efforts sont couronnés de succès. L’église et le magasin général sont sauvés et, dans l’ouest, le feu s’arrête à la rue des Basques. A trois heures du matin, on est maître du feu. La partie détruite s’étend depuis l’église à l’est jusqu’à la rue des basques, à l’ouest ; depuis le quai du sud jusqu’à la rue Félix, au nord ; l’hôtel et les bureaux de l’ordonnateur, l’inscription maritime, le trésor, les bureaux des ponts et chaussées, les magasins du port, la direction du port elle-même, le parc à charbon, sont consumés. Toute la ville commerçante a brûlé. Le nombre des propriétés détruites s’élève à 250 dont 180 maisons d’habitation. Les pertes particulières s’élèvent à 3
A minuit et demi, un incendie éclate à l’lle-aux-Chiens. Trois maisons sont la proie des flammes.
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